Accompagner chacun dans la préservation de sa santé

Parce que prévenir vaut mieux que guérir, nous intervenons en amont de la maladie et de ses complications. Nous accompagnons chaque assuré avec des services de prévention et des parcours propres à sa pathologie, à son âge ou à sa situation de vie et agissons pour prévenir les accidents du travail.

Très performant sur le volet « curatif », pour prendre en charge et soigner les malades, le système de soins français se mobilise également sur la prévention, primaire, secondaire et tertiaire. Plusieurs enjeux de santé publique - comme la transformation des modes de vie, la prévalence accrue de maladies chroniques, ou encore le vieillissement de la population - rendent cette évolution nécessaire.

L’objectif : encourager les comportements favorables à la santé pour éviter l’apparition ou l’aggravation de la maladie. Et, dans le même temps, porter une attention particulière aux personnes les plus vulnérables et aux situations jugées « à risques ».

Pour mener au mieux cette mission de prévention, l’Assurance Maladie encourage chacun à adopter les comportements qui permettent de préserver sa santé tout au long de la vie. Elle aide les assurés à devenir pleinement acteurs de leur santé, elle soutient les actes de prévention des professionnels de santé et elle accompagne les entreprises pour qu’elles préviennent les risques liés à l’exercice de leur activité.

Picto : main sur le coeur

Soutenir les comportements favorables à la santé

Les dégâts causés par les comportements à risques se font souvent sentir avec un décalage de plusieurs années. La mission de l’Assurance Maladie consiste à sensibiliser les assurés sur ces comportements et, plus largement, à les encourager à adopter des habitudes favorables à leur santé. Elle mène pour cela des actions variées dans de nombreux domaines : tabagisme, surpoids, diabète, maladies cardiovasculaires, problèmes de dos ou encore santé au travail.

Cédric, fier d'avoir arrêté de fumer

[Cédric, un homme de 40 ans et fier d’avoir arrêté de fumer, témoigne pour l’Assurance Maladie sur le programme Tabac info sevice, dispositif d’aide au sevrage tabagique.]

Cédric : Quatre mois avant que j'arrête de fumer, je me suis inscrit dans un club, un club de VTT. Quand j'allais faire du vélo, j'étais tout le temps essoufflé. J'avais des douleurs aussi, énormément de mal à respirer. Au travail, je fumais jusqu'à trois ou quatre cigarettes par ce qui faisait déjà presque dix cigarettes. J'ai commencé à ralentir et chercher le moyen d'arrêter.

Et au niveau des pharmacies, il y avait cette publicité le « Moi(s) sans tabac ». J'ai commencé à prendre le kit qui suivait jour par jour l'évolution et comment faire pour arrêter. Le 1er novembre, au réveil : j'ai commencé à changer ces habitudes. Au lieu de boire mon café et fumer ma cigarette, je me suis préparé mon petit déjeuner et ça m'a permis d'éviter la première cigarette.

Je me suis inscrit sur la page Facebook « Tabac Info Service » et entre personnes, on s'est entraidé pour s'encourager, pour se motiver. Au bout de six mois d'arrêt total, j'étais complètement sevré de la nicotine. Donc au niveau des aliments, le goût…, le sel, on le sent plus fort, donc on mange moins salé. Je n'ai plus de maladie chronique depuis un an, depuis que j'ai arrêté.

Et j'ai réalisé, pour moi, un record : Paris-Roubaix VTT en juin 2016. C'est une très grande victoire au niveau du tabac et aujourd'hui je suis content parce que c'est une nouvelle vie pour moi. Et au bout d'un an c'est super !

Chiffres-clés : 100 000 personnes suivent la page Tabac info service qui accompagne les fumeurs dans leur sevrage. L’Assurance Maladie agit pour accompagner chacun dans la préservation de sa santé.

Signature : L’Assurance Maladie, agir ensemble, protéger chacun.

Merci à Cédric d’avoir témoigné son attachement à l’Assurance Maladie.

Grâce à l’accompagnement de l’Assurance Maladie, Cédric a arrêté de fumer et il est allé au bout du Paris Roubaix en VTT.
© L'Assurance Maladie – production : W&cie, Partizan

Quelques exemples

Une prise en charge des substituts nicotiniques

Le tabagisme est responsable de 8 cancers du poumon sur 10 et représente la première cause de décès dans le monde. Pour accompagner les fumeurs dans leur sevrage, l’Assurance Maladie propose un forfait de prise en charge des substituts nicotiniques de 150 euros.

Un dispositif de prévention à destination des enfants en surpoids en expérimentation

Pour éviter le développement de l’obésité chez les enfants à risque ou en surpoids, l’Assurance Maladie expérimente depuis début 2018 dans 4 départements (Nord, Pas-De-Calais, Seine-Saint-Denis et Réunion) un accompagnement personnalisé gratuit baptisé « Mission : Retrouve ton cap ». Ouvert à tous les enfants en surpoids de 3 à 8 ans à risque d’obésité ou en surpoids, ce programme commence par un bilan diététique éventuellement complété par un bilan psychologique et un bilan d’activité physique permettant de mettre au point une stratégie sur-mesure avec un soutien pour toute la famille.

Promouvoir le dépistage et éviter l’apparition des maladies

La prévention vise naturellement à éviter l’apparition et la propagation de certaines maladies. Mais elle consiste aussi, quand la maladie est inévitable, à la détecter au plus tôt pour mieux la prendre en charge.

Aux côtés des autorités de santé - ministère des Solidarités et de la santé, INCa, Santé publique France – l’Assurance Maladie facilite ainsi l’accès à la vaccination et au dépistage de certains cancers : elle invite notamment les populations à risques à y recourir, avec une prise en charge à 100 %.

Parallèlement, les médecins sont aussi incités à déployer plusieurs actes de prévention, dont la vaccination et le dépistage : plus de 40 % des points qui permettent de calculer chaque année leur « rémunération sur objectifs de santé publique » portent sur des actions de prévention.

Afin d’installer des pratiques de prévention dès le plus jeune âge, notamment chez les populations à risque, l’Assurance Maladie met par ailleurs en œuvre de nombreux programmes d’actions, notamment à destination des enfants et des adolescents, pour détecter les risques et éviter le développement de certaines maladies.

Quelques exemples

Des campagnes de sensibilisation

D’importants moyens sont mobilisés pour sensibiliser les assurés et les inviter à se protéger, par la diffusion ciblée de bons de vaccination et de dépistage et au travers de campagnes d’information d’envergure dans les grands médias, sur les réseaux sociaux et auprès des professionnels de santé. L’Assurance Maladie se mobilise ainsi notamment en faveur de la vaccination anti-grippale, de la vaccination des nourrissons, du dépistage des cancers du côlon ou du col de l’utérus, ou encore du cancer du sein. Une vaste campagne de prévention et d’information a par ailleurs été lancée auprès du grand public et des professionnels de santé sur le thème de la lombalgie, pathologie qui a touché 1 Français sur 2 au cours des 12 derniers mois. L’objectif : encourager le maintien ou la reprise rapide de l’activité physique dès les premiers symptômes de lombalgie, favorisant ainsi la guérison. Un deuxième volet sera réalisé fin 2018 à destination des entreprises afin de faire connaître les risques ainsi que les moyens de les prévenir.

Le programme de prévention bucco-dentaire M’T dents

Créé en 2007 avec les syndicats de chirurgiens-dentistes, ce programme permet d’offrir à tous les enfants la prise en charge à 100 % sans avance des frais d’un rendez-vous de prévention dentaire chez le chirurgien-dentiste et de soins, si nécessaire, à des âges clés de l’évolution de leur dentition : 6, 9, 12, 15 et 18 ans. Le dispositif a été étendu aux femmes enceintes en 2016, aux jeunes de 21 et 24 ans en 2018 et aux enfants de 3 ans en 2019. Chaque année, plus de 6 millions de jeunes sont ainsi invitées à bénéficier de ce programme.

Encourager la participation aux campagnes de dépistage organisé des cancers (vidéo 3 minutes)

Le dr Dominique Martin fait un état des lieux des dépistages en France et rappelle leur impact. Il détaille aussi les propositions présentées dans le rapport annuel de l’Assurance Maladie pour encourager la participation aux campagnes de dépistage organisé des cancers.

[Interview de Dominique Martin, face caméra]

Le cancer du sein détecté précocement guérit dans 90 % des cas, plus de 90 % des cas. Si par contre on attend le stade des métastases, cette chance de guérison tombe à 25 %.

[Le nom de la série de vidéos « Améliorer la santé de demain : les propositions de l’Assurance Maladie » s’affiche à l’écran]

[Le titre de la vidéo « Améliorer le taux de participation aux dépistages organisés des cancers » s’affiche à l’écran]

Avec les pathologies neurocardiovasculaires, les cancers sont la principale source de morbidité, de maladie et de mortalité dans notre pays.
Parmi les cancers, il y a trois cancers importants qui constituent l’essentiel des cancers les plus fréquents : le cancer du sein chez la femme, le cancer de l’utérus et le cancer colorectal.
On sait par expérience et on l’a démontré que détectés de manière précoce, ces cancers présentent des chances de guérison beaucoup plus importantes.

Par exemple, le cancer du sein détecté précocement guérit dans 90 % des cas, plus de 90 % des cas. Si par contre on attend le stade des métastases, cette chance de guérison tombe à 25 %. Et c’est la même chose pour le cancer colorectal et le cancer de l’utérus.

Il est donc essentiel de diagnostiquer ces cancers de façon précoce, de façon organisée, et de façon régulière : c’est ce qu’on appelle les politiques de dépistage qu’on propose à la population.

Pour autant en France on est en retard sur le dépistage. On est traditionnellement en retard par rapport à nos pays voisins équivalents et, on l’observe depuis quelques temps, il y a une dégradation du taux de dépistage dans notre pays. Le covid a fortement impacté, et négativement, le dépistage. Lors du premier confinement le dépistage s’est totalement effondré. Il est quasiment tombé à zéro. On a retrouvé aujourd’hui des taux qui étaient ceux d’avant la crise covid mais pour autant on n’a pas rattrapé le retard qui avait été pris à cette période.
C’est pourquoi l’Assurance Maladie en lien avec l’Institut National du Cancer, a décidé de mettre en place une politique de dépistage ambitieuse avec plusieurs axes.
Le 1er c’est un axe de communication, d’information et d’accompagnement des assurés et des professionnels de santé.
Et par ailleurs, l’Assurance Maladie va envoyer aux médecins traitants la liste de leurs patients qui n’ont pas répondu à l’offre de dépistage de façon à ce que le médecin traitant puisse en échanger, en discuter avec son patient et le convaincre de se faire dépister.

Et puis dans un 2e temps, d’ici l’année prochaine, l’Assurance Maladie enverra à travers amelipro une forme dématérialisée et, de manière régulière – 2 fois par an – le médecin recevra la liste de ses patients qui n’ont pas répondu à l’offre de dépistage et pour lesquels un échange est nécessaire entre le médecin et le patient.

L’objectif de cette politique c’est évidemment d’améliorer le taux de dépistage, c’est très important pour retrouver des taux de dépistage équivalents à ceux de nos voisins européens mais in fine, surtout d’améliorer et de diminuer le risque de maladie, et surtout de diminuer la mortalité liée à ces cancers.

[Le logo de l’Assurance Maladie apparait en clôture de la vidéo]

Accompagner les personnes dans les moments particuliers et/ou difficiles de la vie

Il est des moments dans la vie - comme la grossesse, les suites d’une hospitalisation ou un arrêt maladie de longue durée - où une prise en charge standard ne suffit pas. Dans ces moments, l’Assurance Maladie prend soin des personnes concernées, à travers un accompagnement personnalisé et attentionné.

Parce que ces situations peuvent générer des frais de santé plus réguliers et importants, l’Assurance Maladie prévoit notamment une prise en charge à 100 %. Elle développe aussi des services spécifiques pour aider les personnes atteintes de certaines pathologies chroniques à mieux vivre avec leur maladie.

Elle aide également les patients qui y sont autorisés et qui le souhaitent à organiser leur prise en charge à la sortie de l’hôpital : elle prend notamment contact avec les professionnels de santé de leur choix pour fixer les premiers rendez-vous et elle informe leur médecin traitant. Ce programme de retour à domicile permet d’éviter des ruptures dans la prise en charge et de parer ainsi aux risques de complications ou d’aggravation.

Elle accompagne enfin les personnes qui rencontrent des difficultés à reprendre leur travail dans les mêmes conditions suite à une maladie ou à un accident du travail, pour prévenir la désinsertion professionnelle. Evaluation des possibilités d’aménagement du poste ou des horaires de travail ou d’évolutions professionnelles, identification des formations et des droits dont peut bénéficier l’assuré, accompagnement dans les formalités à réaliser sont autant d’exemples des actions réalisées pour aider les personnes concernées à reprendre une activité.

Audrey, épanouie d'avoir retrouvé du travail

[Audrey, un femme de 41 ans et épanouie d’avoir retrouvé son travail, témoigne pour l’Assurance Maladie sur l’accompagnement pour reprendre une activité professionnelle après une maladie ou un accident.]

Audrey : Le contact avec l'assistante sociale, c'est le choix de l'assuré.

J'ai été serveuse pendant dix-neuf ans. Et là depuis presqu'un an maintenant, je suis hôtesse de caisse. En 2014, j'ai eu une petite tumeur dans le pied, que l'on n'a pu retirer, il y a deux ans maintenant.

Mais malheureusement, il y a une deuxième maladie qui est apparue après mon opération : l'algodystrophie.

J'ai des douleurs en permanence, je suis plus fatiguée qu'avant. Donc, j'ai commencé vraiment à avoir peur par rapport à mon avenir professionnel.

J'ai reçu une convocation à partir du sixième mois d'arrêt de travail pour assister à une réunion d'information. On était beaucoup d'assurés réunis et on a eu plusieurs informations sur le fait qu'on puisse rencontrer une assistante sociale.

Elle a été formidable. La première chose qu'elle a fait pour moi, justement, c'est de contacter mon employeur par rapport à la prévoyance. La deuxième chose aussi qu'elle a faite pour moi, c'est de faire une demande en « RQTH », la reconnaissance en qualité de travailleur handicapé.

Ensuite, elle m'a proposé de voir si j'avais la possibilité de passer une « VAE », la validation des acquis des compétences, et éventuellement de faire une formation par la suite.

Tout ce que j'ai maintenant, tout ce que je revis maintenant, c'est grâce à l'Assurance Maladie. L'Assurance Maladie ça ne représente pas que les arrêts de maladie et les indemnités journalières, ça englobe beaucoup de choses.

C'est tout ça qui m'a vraiment permis de reprendre ma vie active, ma vie professionnelle, même si c'est dans un autre contexte. Et surtout, j'ai retrouvé ma joie de vivre. C'est surtout ça le plus important.

Chiffres-clés : 170 000 personnes sont accompagnées chaque année pour reprendre une activité professionnelle après une maladie ou un accident. L’Assurance Maladie agit pour accompagner chacun dans la préservation de sa santé.

Signature : L’Assurance Maladie, agir ensemble, protéger chacun.

Merci à Audrey d’avoir témoigné son attachement à l’Assurance Maladie.

Grâce à l’accompagnement de l’Assurance Maladie, Audrey exerce aujourd’hui à nouveau un métier qu’elle aime.
© L'Assurance Maladie – production : W&cie, Partizan

Quelques exemples

Femmes enceintes : un accompagnement tout au long de la grossesse

L’Assurance Maladie met à disposition de toute femme enceinte un guide pratique, un calendrier personnalisé de ses principaux rendez-vous et examens, un aide-mémoire pour préparer ses consultations, un espace personnalisé sur le compte ameli.fr et des ateliers pour bénéficier de conseils santé. Tous les examens et consultations obligatoires sont remboursés à 100 % jusqu’à la fin du 5e mois de grossesse. A partir du 6e mois et jusqu'au 12e jour après l'accouchement, ce sont tous les frais médicaux remboursables qui sont pris en charge à 100 % avec dispense d'avance de frais (tiers payant), qu'ils soient ou non en rapport avec la grossesse.

sophia, un service personnalisé pour les personnes diabétiques ou asthmatiques

Gratuit, le service sophia offre un soutien personnalisé avec une écoute et un accompagnement par téléphone, des informations et des conseils par newsletter, sur internet et via une multitude de publications. Destiné à l’origine aux 3,5 millions de personnes diabétiques, il a également été testé dans 5 régions pour les personnes asthmatiques et a été généralisé dans l’ensemble du territoire début 2018.

Prévenir la désinsertion professionnelle

À la suite d’une maladie ou d’un accident du travail, de nombreuses personnes sont privées momentanément ou pour toujours d’une partie de leurs aptitudes professionnelles. Pour éviter leur désinsertion, l’Assurance Maladie accompagne ces personnes dès qu’une reprise du poste de travail s’annonce difficile. Le salarié, son médecin traitant, le médecin du travail, le service social et le médecin-conseil de l’Assurance Maladie recherchent ensemble la meilleure solution. Solution qui consiste soit à aménager la durée, le rythme, l’organisation ou la charge de travail, soit à doter le salarié d’un équipement spécifique, soit à l’accompagner pour construire un nouveau projet professionnel. En 2016, 177 067 assurés ont ainsi été accompagnés par le service social au titre de la prévention de la désinsertion professionnelle.

Protéger les salariés dans l’exercice de leur activité

L’Assurance Maladie - Risques professionnels mène des actions de prévention ciblées dans les entreprises en concentrant ses efforts sur les secteurs d’activité les plus touchés et sur 3 risques en particulier : les troubles musculo-squelettiques, les cancers professionnels et les chutes dans le bâtiment. Elle œuvre également auprès des jeunes et des moins jeunes pour diffuser une culture de la prévention en s’appuyant notamment sur l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS). Elle gère aussi le compte professionnel de prévention (ancien dispositif pénibilité). Grâce à son action et à la mobilisation des acteurs de l’entreprise, la fréquence des accidents du travail et des maladies professionnelles a atteint son plus bas niveau depuis 70 ans.

Quelques exemples

Un programme dédié pour agir contre les TMS et la lombalgie

87 % des maladies professionnelles sont des troubles musculo-squelettiques et 20 % des accidents du travail sont liés à des lombalgies : les entreprises les plus concernées sont désormais accompagnées dans la mise en place d’une démarche durable de prévention pour leurs salariés, En 3 ans, 90 % des 8 000 entreprises les plus touchées par les TMS se sont inscrites à ce programme qui sera enrichi en 2019 d’un volet spécifique dédié à la lombalgie.

Jeunes et culture de prévention

La formation - initiale ou continue - est un volet essentiel de l’action de l’Assurance Maladie - Risques professionnels, avec pour ambition d’intégrer la sécurité et la santé au travail dans les compétences professionnelles de tous les acteurs ou futurs acteurs de l’entreprise. Les actions partenariales engagées avec l’Education nationale et le ministère en charge de l’Enseignement supérieur ont permis en 2016 de sensibiliser 350 000 élèves et étudiants à la prévention des risques professionnels.

Le C2P : contribuer à réduire les effets d’exposition à certains risques professionnels

Géré par l’Assurance Maladie – Risques professionnels, le compte professionnel de prévention permet au salarié exposé, au-delà d'un certain seuil, à au moins l’un des six facteurs définis par la loi, de cumuler des points. Ces points serviront à financer des formations, un passage à temps partiel ou, à valider des trimestres d'assurance retraite.